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Notre invité a choisi, au début de la séance du 13 novembre 2008, de se présenter sous 3 angles : l’angle théorique, l’angle militant et l’angle de la polyvalence des méthodes. Lorsqu’on est attentif au parcours d’Olivier Bobineau, à sa carrière, on remarque en effet que les recherches conceptuelles côtoient une activité associative et politique chargée... Voir la suite du texte

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  • Réflexion sur : Quels risques pour une sociologie de la religion ?

    8 décembre 2008, par yann schmitt

    Je ne comprends pas pourquoi il y aurait un problème de naturalisation.
    1) Évidemment OB n’est pas naturaliste comme tu le dis, et c’est là où le problème du don que l’on trouve chez Tarot en premier, puis Willaime et OB ensuite, est crucial. Le don vertical venant de Dieu n’est pas du tout réduit, il est étudié du point de vue du croyant et selon les critères théologiques que son institution recommande (voir la fin de Dieu change en Paroisse). Ce n’est ni naturaliste ni réductionniste. Il semble qu’une bonne partie de la sociologie des religions se soit libérée d’une posture immédiatement critique. Dans mon papier de février, je défendrai un lien entre les épistémologies non fondationnalistes et non naturalistes (Alston, Plantinga etc.) et les approches sociologiques type Piette, Boltanski, OB, éthnométhodologie (tous ensemble !).
    2) La démarche des sciences humaines n’est pas naturaliste dans l’ensemble, ce que l’on pourrait lui reprocher, notamment quand on voit l’incompréhension des sciences cognitives par certains tenants des sciences humaines et sociales. Par naturalisation, il faut entendre une réduction soit des théories soit des entités, réduction soit à une théorie physique ou biologique, soit à des entités physiques ou aux individus vivants. Or, l’ethnométhodologie ne vise pas cette réduction, ni la sociologie la plus classique, Durkheim ou Weber etc. En ce qui concerne la réduction, j’ai une hypothèse concernant la perte des problèmes métaphysiques au profit d’analyses des sciences humaines et sociales qui ne tient pas à la naturalisation : est-ce que les philosophes ne sont pas en partie responsables de cet abandon des problèmes métaphysiques classiques, ce qui laisse le champ libre pour d’autres disciplines ?
    Un dernier point. Pourquoi faut-il chercher une essence des religions ? Mon argument est simple mais je crois assez fort pour dissuader de mener une telle recherche.
    i)Pour avoir une essence, il faut être une entité (substance, propriétés, objets...).
    ii)Une religion n’est pas une entité.
    iii) Il n’y a pas d’essence des religions.
    Le point ii) est le point crucial, car je crois que i) est assez acceptable. Pour ii), je dirais qu’il faudrait avoir une ontologie du monde social où l’on substantive les institutions, ce qui est plutôt problématique à mon avis, je pense que l’on peut éviter cette débauche ontologique. Plutôt que d’essayer de définir une religion au risque de mettre en avant une ou plusieurs religions préférées et d’ignorer certains phénomènes religieux, je crois qu’il vaut mieux, relativement à une méthode, définir un objet d’étude selon une diversité de critères, pas toujours tous pertinents en même temps, et laisser la question ontologique de l’essence. La question est ensuite de réintégrer ces différentes approches 1) soit dans un parcours de compréhension de soi, 2)soit dans une ontologie ouverte aux savoirs empiriques. Pour 1), je pense à Ricœur et son insistance, pour la compréhension de soi, sur le passage par l’analyse et l’objectivation reprises ensuite dans une compréhension plus réflexive. Pour 2), je ne sais pas ...


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